“Drôles de gens que ces gens-là!”
I limerick sono difficilmente traducibili: intanto sono basati sull’assurdo, e il primo verso termina con un toponimo. Praticamente impossibile trovare delle rime corrispondenti in italiano. Qualsiasi tentativo di rendere il testo in un’altra lingua volendo rispettare lo schema metrico di rime e lunghezza invariabilmente risulta in qualcosa di completamente diverso dall’originale o una vera schifezza. Ci rinuncio in partenza, e li propongo così come sono nati.
Il y avait un barbier à Rochegude
Qui s’ comportait d’une façon bien rude:
Il arrachait les dents
De tout nouveau client
Ce farouche barbier de Rochegude.
Un admirable peintre de Bollène
Ne pouvait regarder la lune pleine:
Qu’il lui poussait des poils si durs
Qui grattaient même les murs.
Ah, quel malheur ce peintre de Bollène!
Une jeune laitière de Nyons
Raffolait du doux miel de ronce:
Elle élevait essaims d’abeilles
Dans des ruches en bouteille
Cette sage laitière de Nyons.
Il y avait un vieux berger à Suze
Qui jamais n’aurait fait aucune ruse;
Il aimait ses troupeaux
Encore plus que ses petiots
Cet aimable vieux berger de Suze.
Un vilain veuf vivait à Veynes:
Il adorait toute forme de verveine
Qu’il volait des jardins
De ses pauvres voisins
Ce volage veuf voleur de Veynes.
Un redoutable boxeur de Mondragon
Ne savait chanter que la seule chanson
Que maman lui fredonnait
Quand enfant il dejeunait,
Cet indocile boxeur de Mondragon.
Il y avait une bonne dame à Piégon:
Elle prenait grand soin de ses beaux oignons
Arrosant chaque motte
De façon fort devote,
Cette bien sage dame de Piégon.
Marisa