Nous publions à nouveau cet article qui intègre la contribution de Silvia (e Alberto): une vidéo de la commémoration du débarquement du 19 août 1942, dans le cimetière britannique à Dieppe. Ce terrible épisode de la guerre de Libération est une des pages les plus tragiques avec presque 5000 pertes entre morts, blessés, dispersés. Chaque année une cerimonie célèbre la mémoire historique de cet évènement.
(In italiano in basso). A l’embouchure de l’Orne, près d’Ouistreham, sur la Côte Fleurie, en Normandie, il y a une visite incontournable à faire: le Mémorial du pont Pegasus où une inscription nous rappelle que “tout a commencé ici “. En fait, l’opération Pegasus bridge était cruciale pour sécuriser le territoire à l’est du débarquement allié en 1944. À 00 h 16, le 6 juin, 6 planeurs Horsa ont atterri près du pont. Ils transportaient 181 soldats de la 6ème Division aéroportée britannique. Les planeurs (dont l’un, entièrement restauré, peut être visité dans le jardin du mémorial) étaient des moyens de transport «jetables» utiles car ils permettaient de transporter des soldats à proximité du site d’attaque grâce au silence des manœuvres. Les gardes allemands n’ont pas entendu les planeurs et cela a permis aux hommes de la 6ème division de conquérir le pont en 10 minutes: Pegasus bridge devint ainsi la première cible capturée par les forces alliées pendant le jour J. Malheureusement, il y a aussi le triste record de la première victime alliée du D-Day qui était le lieutenant Dan Brotheridge. Pour les parachutistes l’atterissage a été plus difficile: en raison d’un vent fort, beaucoup entre eux ont été déviés de leur trajectoire et touchés par les tirs ennemis.
À l’intérieur du musée, il y a des objets de la vie quotidienne, du matériel militaire, des histoires et des photographies des membres de la Division, y compris la cornemuse écossaise de Lord Lovat. Son joueur personnel, Bill Millin, y joua alors que le 6ème commando atteignait le pont Pegasus par voie terrestre jusqu’à quand la 3ème division d’infanterie britannique arrive de Sword Beach après son débarquement.
Après la visite, je vous conseille de vous arrêter pour un café ou un sandwich au Pegasus Bridge Café, tenu par une dame âgée, témoine et garante des souvenir conservés à l’intérieur du bistrot. Un livre d’or recueille les signatures de nombreux visiteurs et constitue, avec les photos et les objets exposés, une sorte d’autre petit musée de la mémoire locale. Un souvenir important documenté est lorsque des vétérans britanniques ont acheté en 1993 le vieux pont (démantelé pour en construire un nouveau et plus grand) pour la somme symbolique d’une livre. Désormais, le pont est placé dans le jardin du musée comme preuve d’une opération encourageante au début de la bataille décisive pour la Libération mais aussi de la folie de la guerre.
Alla foce del fiume Orne, vicino a Ouistreham, nella Costa Fiorita, in Normandia, c’è una visita imprescindibile da fare: il Memoriale del Pegasus bridge dove un’iscrizione ricorda che “tutto è cominciato qui“. In effetti l’operazione Pegasus bridge era cruciale per rendere sicuro il territorio a est dello sbarco degli Alleati nel 1944. Alle 00.16 del 6 giugno infatti, vicino al ponte ribaltabile atterrarono 6 alianti Horsa contenenti 181 soldati della 6a Divisione aviotrasportata britannica. Gli alianti (di cui uno, completamente restaurato, è visitabile nel giardino del Memoriale) erano mezzi di trasporto “usa e getta” utili perché permettevano di trasportare soldati atterrando nelle vicinanze del luogo di attacco previsto grazie al fatto che fossero silenziosi. Le guardie tedesche infatti non udirono gli alianti e cio’ permise agli uomini della 6a divisione di conquistare il ponte in 10 minuti: questo divenne il primo obiettivo catturato alle forze di occupazione durante il D-Day. Purtroppo c’è anche il triste primato della prima vittima del D-Day che fu il tenente Dan Brotheridge che fu la prima vittima alleata del D-Day. Meno fortunati furono i paracadutisti: a causa di un forte vento, molti furono deviati dalla traiettoria e colpiti dal fuoco nemico.
All’interno del museo sono conservati oggetti di vita quotidiana, equipaggiamenti militari, storie e fotografie dei membri della Divisione compresa la cornamusa scozzese di Lord Lovat. Il suo suonatore personale, Bill Millin, la suonava mentre il 6° Commando raggiungeva il Pegasus Bridge via terra fino all’arrivo della 3a divisione di fanteria britannica arrivata dalla vicina spiaggia Sword, dopo lo sbarco.
Dopo la visita è consigliabile fermarsi a prendere un caffé o un panino nel Pegasus Bridge Café, gestito da un’anziana signora, testimone e garante di una memoria conservata all’interno del locale. Un libro aperto raccoglie le firme dei molti visitatori importanti o meno e costituisce, insieme alle foto ed agli oggetti in mostra, una specie di altro piccolo museo della memoria locale. Un ricordo importante è quando i veterani inglesi comprarono il vecchio ponte nel 1993 (smantellato per costruirne uno nuovo più grande) per la cifra simbolica di una sterlina. Ora il ponte è sistemato nel giardino del museo a testimonianza di un’impresa incoraggiante durante l’inizio della battaglia decisiva per la Liberazione ma anche della follia dell’imperialismo e della guerra.