Aujourd’hui nous quittons la côte d’Albâtre pour la côte Fleurie en passant par le magnifique pont de Normandie d’où on admire l’estuaire de la Seine.
À Deauville on a toujours un peu l’impression d’être dans la station balnéaire crée par le duc de Morny pour une clientèle huppée, dans la deuxième moitiée du XIX siècle. Les jours de canicule les parisiens débarquent à Deauville et à Trouville pour s’affoler dans les restaurants et les brasseries, assister aux courses dans l’hippodrome de Touques, jouer au casino comme dans les aquerelles de Boudin, Courses à Deauville ou L’inauguration du casino de Deauville ou encore Un concert au casino de Deauville.
Depuis que le chemin de fer relie Paris à la côte (en 1863) et que la thalassotérapie est fortement recommendée par les médecins tant qu’elle devient une activité balneaire à la mode, le village de pêcheurs qui était Trouville se convertit de la bourgade attirant des peintres (à la recherche de paysages authentiques) à la Reine des plages. Avant Deauville, déjà une nouvelle station balnéaire, Cabourg, voit le jour en 1853. Avec son Grand Hôtel qui inspira les pages de la Recherche du temps perdu de Proust sur Balbec, son Casino sur le front de mer, ses villas et sa digue-promenade de 4 km (la plus longue d’Europe) qui permet à la belle société de se pavaner et de se montrer.
Les immenses plages de sable fin et les nouvelles installations avec tous les fortunés qui y sejournent attirent les peintres. Ici on peut suivre les traces de Courbet, Jongkind, Monet (La plage à Trouville), Caillebotte, Whistler, Degas, Savignac et naturellement Eugène Boudin avec ses aquarelles sur les parasols multicouleurs, les Planches, le patio fleuri des bains publics et les Bains pompéiens de Deauville.
En parlant des peintures et d’histoire mon fils, qui nous a rejoint par train de Paris pour échapper à la canicule, rétorque que tout le charme de Deauville est dans sa brume et son ambiance un peu démodées qu’on ne perçoit pas l’été quand il y a trop de mondanité autour. Peut être il a raison mais moi je suis quand même contente de pouvoir me baigner dans l’eau extraordinairement tiède pour la mer du Nord. Des semaines de beau temps fixe et de l’eau bonne pour la baignade en Normandie me font plutôt réfléchir aux changement climatique, mais celle là est une autre histoire … C’est vrai aussi que se promener sur les Planches pour chercher les cabines avec les noms des stars du cinéma n’est pas possible en haute saisons et au temps du Covid-19 donc on renonce, mais je enquête quand même sur les prix et la possibilité de louer une de cettes cabines juste par curiosité . A Trouville on peut attendre 10 ans qu’une cabine se libère (l’abonnement passant d’une génération à l’autre de la même famille) tandis qu’à Deauville les moins patients n’ont qu’attendre un ou deux ans pour une des dizaines de cabines disponibles chaque année. Le prix? Jusqu’à 963 euro pour l’année pour une avec douche mais pas front de mer ni à coté de la cabine de Nicolas Cage!
Aujourd’hui Deauville et Trouville sont prises d’assaut par les parisiens et l’immense plage ne semble plus tellement immense vu la quantité de gens qui s’installent au bord de l’eau. Nous partons donc chercher des endroits plus solitaires. A suivre…
Lasciamo la Costa d’Alabastro (Côte d’Albâtre) per la Costa Fiorita (Côte Fleurie) , passando per il magnifico Ponte di Normandia da dove possiamo ammirare l’estuario della Senna. A Dauville si ha sempre l’impressione di trovarsi nella località balneare creata dal Duca di Morny per una clientela di alto livello, nella seconda metà del XIX secolo.
Nelle giornate calde come queste, i parigini sbarcano a Dauville e Trouville per mettersi in coda nei pur numerosi ma sempre affollati ristoranti e nelle storiche brasserie, per assistere alle corse all’ippodromo di Touques o per giocare al casinò come negli acquerelli di Boudin: Gare a Deauville o L’inaugurazione del casinò di Deauville o anche Un concerto al casinò di Deauville .
Da quando la ferrovia collega Parigi alla costa (la prima linea Parigi-Deauville è del 1863) e la talassoterapia, fortemente raccomandata dai medici all’epoca, diventa un’attività balneare alla moda, il villaggio di pescatori di Trouville viene convertito da borgo che attrae pittori alla ricerca di paesaggi autentici alla Regina delle spiagge.
Prima di Deauville, una nuova località balneare, Cabourg, vede la luce nel 1853. Con il suo Grand Hotel che ha ispirato le pagine di Alla ricerca del tempo perduto di Proust su Balbec, il Casinò sul lungomare , le ville e la passeggiata lungo la diga di 4 km (la più lunga d’Europa) che permette alla bella società di incontrarsi e mettersi in mostra.
Le immense spiagge sabbiose e le nuove installazioni con tutta l’aristocrazia e la nuova borghesia che vi soggiorna attirano molti artisti. Qui possiamo infatti seguire le orme di Courbet, Jongkind, Monet ( La plage à Trouville) , Caillebotte, Whistler, Degas, Savignac e naturalmente Eugène Boudin con i suoi acquerelli sugli ombrelloni multicolori, le Plaches, il patio con i bagni pubblici fioriti e le terme pompeiane di Dauville.
Parlando di dipinti e di storia, mio figlio, che si è unito a noi in treno da Parigi per sfuggire all’ondata di caldo, ribatte che tutto il fascino di Deauville è nella foschia e quell’aria un po’ démodé che non percepiamo d’estate quando c’è troppa mondanità in giro. Forse ha ragione, ma sono comunque felice di poter fare il bagno in acque straordinariamente calde per il Mare del Nord. Settimane di bel tempo stabile e un mare tiepido in Normandia mi fanno riflettere sul cambiamento climatico, ma questa è un’altra storia …
Oggi Deauville e Trouville sono prese d’assalto dai parigini e l’immensa spiaggia non sembra più così immensa visto il numero di persone che si installano in riva al mare. Andiamo quindi alla ricerca di luoghi più solitari. To be continued.…