(in italiano dopo le foto). Paris.
« L’univers est chaotique, monsieur Turner, et vous nous le montrez», aurait dit la mathématicienne et astronome Mary Sommerville au célèbre peintre. J’ai gardé à l’esprit cette célèbre citation du très réussi film britannique de Mike Leigh (2014) sur la vie secrète du génie pré impressionniste, lors de ma visite à l’exposition Turner. Peintures et aquarelles (collection de la Tate).
La rétrospective, prolongée jusqu’au 11 janvier en raison de la crise sanitaire, a le mérite de retracer les étapes marquantes du travail de Turner dans sa recherche de: “….peindre ce que je vois, pas ce que je sais être là“. Les peintures, les aquarelles, les études exposées témoignent du parcours de sa vie et de ses recherches, avec ses voyages (notamment à Venise et à Rome) où il découvre bien d’autres couleurs et sa maîtrise de l’aquarelle et de la peinture à l’huile.
L’exposition a aussi le mérite de faire découvrir le lieu d’exposition pour ceux qui ne le connaissent pas: la maison du couple de collectionneurs Nélie Jacquemart (artiste aux origines modestes) et Edouard Andrée (riche banquier). Ce dernier fait construire le palais haussmannien, inauguré en 1876, où il collectionne des œuvres de grande valeur grâce au goût artistique et au sens pratique de sa femme. À sa mort, Nélie a dû se défendre de la famille Andrée dans un procès pour l’héritage. Nous devons certainement au résultat positif de ce procès si le public peut visiter la collection dans son intégralité et à l’endroit même où la veuve avait voulu que les sculptures, les meubles et les peintures soient conservés. En effet, à sa mort en 1912, avec son testament, Nélie avait indiqué dans tous les détails sa volonté de léguer ses biens pour «enseigner à un large public» à travers l’ouverture et la transformation de sa maison en musée.
J’ai visité ce musée à l’occasion d’autres expositions ou simplement pour voir l’une des premières portes coulissantes de l’époque s’ouvrant sur le salon de musique ou pour admirer la fresque Henri III reçu à la Villa Contarini de Tiepolo sur l’escalier intérieur. Voilà un aperçu de l’expo en quelques images.
P.
Les pigments de l’artiste Dernière palette de Turner L’hôtel particulier Jacquemart Andrée Cabinet de travail de madame Chambre du monsieur Entrechambre Chambre de madame Détail du fresque de Tiepolo Tiepolo, fresque Le salon de la musique Porte coulissante
« L’universo è caotico signor Turner e voi ce lo mostrate”, avrebbe detto la matematica e astronoma Mary Sommerville al famoso pittore. Ho tenuto in mente questa famosa citazione tratta dallo splendido film britannico di Mike Leigh (2014) sulla vita segreta del genio preimpressionista, durante la mia visita alla mostra Turner. Peintures et aquarelles (collection de la Tate).
La retrospettiva, prolungata fino all’11 gennaio a causa del Covid-19, ha il merito di ripercorrere le tappe salienti dell’opera di Turner nella sua ricerca di : “….dipingere ciò che vedo, non ciò che so essere là”. I quadri e gli acquerelli, gli studi esposti testimoniano del percorso della sua vita e della sua ricerca, con i suoi viaggi (tra cui l’Italia, Venezia e Roma in particolare dove scopre altri colori!) e la sua maestria nel passare dall’acquarello all’olio.
La mostra ha inoltre il merito di far scoprire il luogo di esposizione per chi non lo conoscesse: la casa della coppia di collezionisti Nélie Jacquemart (artista di origini modeste) et Edouard Andrée (ricco banchiere). Quest’ultimo fece costruire il palazzo haussmaniano inaugurato nel 1876 dove collezionò grazie al gusto artistico ed al senso pratico della moglie, opere di grande valore. Alla sua morte, Nélie dovette difendersi dalla famiglia Andrée in un processo per l’eredità. Dobbiamo senz’altro all’esito positivo di questo processo se il pubblico può visitare la collezione nella sua interezza e nel luogo stesso dove la vedova aveva voluto che si conservassero sculture, mobili e dipinti. Alla sua morte infatti, nel 1912, con il suo testamento, Nélie aveva indicato tutti i dettagli del suo lascito e della sua volontà di “insegnare a un vasto pubblico” attraverso l’apertura e trasformazione della sua casa a museo.
Ho visitato molte volte questo museo in occasione di altre mostre o anche solo per il gusto di rivedere una delle prime porte scorrevoli dell’epoca che si aprive sul salone musicale o l’affresco “Henri III reçu à la villa Contarini” di Tiepolo sul ballatoio delle scale interne. Ecco qualche immagine della mostra e del muaeo:
P.