(en français après les photos). Ho sempre detto a Laila, conosciuta a Roma quasi quattro anni fa, che il sorriso e la gentilezza che la caratterizzano mi ricordavano il suo Marocco.
articolo con intervista a Laila
Durante un viaggio di qualche anno prima mi avevano colpito i colori, i paesaggi e la gente di questo Paese, gentile e accogliente, e mi ero ripromessa di tornarci. Non avrei immaginato allora di venire invitata da Carmela Callea, direttrice dell’IIC, insieme alla mia coautrice e all’editrice di Elliot, al Salon International du Livre a Rabat nel giugno 2022, né di trasferirmi a lavorare a Casablanca lo scorso ottobre, ma, come direbbe la mia amica, il ‘maktub’ (‘destino’ in arabo) mi è stato favorevole.
Approfitto dunque di un giorno di vacanza per tornare nella capitale marocchina a incontrare Laila, in visita alla sua famiglia e ai suoi amici: un pomeriggio davvero speciale soprattutto per la interessante compagnia, le sue amiche Gessica e Alessandra. Dopo aver gustato insieme le ottime specialità: polpette di sardine, grigliata mista con fegato, manzo e agnello ed accompagnamento di verdure tipiche, ci dirigiamo verso il mausoleo di Mohammed V e la torre di Hassan.
Il mausoleo, di stile arabo-andaluso, edificato in dieci anni circa grazie al lavoro di 400 artigiani, è stato nominato patrimonio dell’umanità dall’Unesco. Copre un’area di 1500 mq ed all’interno contiene le tombe del re Munammad V e dei principi Moulay Abdellah e Hassan. Vorremmo entrare per vedere la cupola di cedro dell’Atlante e le tombe ma c’è una cerimonia privata; ammiriamo allora l’esterno, con il suo marmo bianco italiano che scintilla al sole e il tetto di tegole verdi che richiama la stella della bandiera nazionale.
Per la storia: re Mohammed V viene considerato il padre della nazione marocchina per essere stato una delle figure chiave nei negoziati per l’indipendenza del Marocco. L’allora sultano aveva rifiutato di applicare le leggi antisemite del governo collaborazonista di Vichy per proteggere i più di trecentomila ebrei marocchini. Sosteneva il partito indipendentista così il protettorato francese lo esiliò nel 1953 prima in Corsica poi in Madagascar, decisione che suscitò la ribellione del popolo. Il re tornò nel 1955 e, non senza sconti e conflitti, il Paese conquistò l’indipendenza nel 1956, annunciata dal re proprio nel piazzale di fronte alla Torre Hassan.
La torre è un minareto antico: risale al 1150 quando il fondatore della città imperiale di Rabat, il sultano Abu Ya’qub Yusuf II, iniziò la costruzione di quello che doveva essere il momunento religioso più grande del mondo. Alla sua morte i lavori si fermarono alla torre di 44 metri (anziché di 80 secondo il progetto iniziale), restaurata durante la costruzione delle tombe.
Salé ha una storia antica: fondata da esploratori fenici nel III secolo a.C., ha assunto diverse vesti: da città nota per la pirateria (i famosi corsari di Salé) in particolare contro gli inglesi e fino in Islanda e in Terranova, a città della cultura e della resistenza contro il protettorato francese e spagnolo, con le sue biblioteche e gli edifici religiosi. Quasi due anni fa Salé stava appena risollevandosi dagli effetti della pandemia sofferti molto dalla sovrappopolazione stretta in spazi angusti e priva dell’usuale vita di comunità: la sua urbanizzazione è certamente inadatta alle misure di distanziazione e confinamento. Mi riprometto di tornare ad immergermi nel pulsare della vita di questa strana città che avevamo raggiunto da Rabat con una di quelle barche che fungono da taxi collettivi traghettando le persone sul fiume.
La mia amica mi accompagna alla stazione di Rabat-Agdal, ci salutiamo certe di rivederci presto tra l’Italia e il Marocco e in circa 50 minuti arrivo a CasaPort. Uscendo dalla stazione di Casablanca i clackson degli automobilisti e il traffico caotico della città mi ricordano la differenza con la calma e ordinata Rabat che rivedrò presto, Inshallah.
P.
J’ai souvent dit à Laila, que j’ai rencontrée à Rome il y a presque quatre ans, que son sourire et sa gentillesse me rappelaient son Maroc. Lors d’un voyage quelques années plus tôt, j’avais été frappée par les couleurs, les paysages et les gens de ce pays, gentils et accueillants, et je m’étais promis d’y retourner. Je n’aurais pas imaginé alors que je serais invitée par Carmela Callea, directrice de l’IIC, avec ma co-autrice et l’éditeur d’Elliot, au Salon International du Livre à Rabat en juin 2022, ni que je partirais travailler à Casablanca en octobre dernier, mais, comme dirait mon ami, le “maktub” (“destin” en arabe) m’a été favorable.
J’ai donc profité d’un jour de congé pour retourner dans la capitale marocaine et rencontrer Laila, en visite chez sa famille et ses amis : un après-midi très spécial, surtout en raison de l’intéressante compagnie de ses amies Gessica et Alessandra. Après avoir dégusté ensemble d’excellentes spécialités : boulettes de sardines, grillades de foie, de bœuf et d’agneau accompagnées de légumes typiques, nous nous dirigeons vers le mausolée de Mohammed V et la Tour Hassan.
Le mausolée, de style arabo-andalou, construit en une dizaine d’années grâce au travail de 400 artisans, a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. D’une superficie de 1500 mètres carrés, il renferme les tombes du roi Munammad V et les princes Moulay Abdellah et Hassan. Nous aimerions entrer pour voir le dôme en cèdre de l’Atlas et les tombes, mais il y a une cérémonie privée ; nous admirons donc l’extérieur, avec son marbre blanc italien qui brille au soleil et le toit en tuiles vertes qui fait écho à l’étoile du drapeau national.
Pour l’histoire : le roi Mohammed V est considéré comme le père de la nation marocaine pour avoir été l’une des figures clés des négociations pour l’indépendance du Maroc. Le sultan de l’époque avait refusé d’appliquer les lois antisémites du gouvernement collaborationniste de Vichy pour protéger les plus de trois cent mille Juifs marocains. Comme il soutenait le parti de l’indépendance, le protectorat français l’a exilé en 1953, d’abord en Corse, puis à Madagascar, une décision qui a provoqué une rébellion au sein de la population. Le roi revint en 1955 et, non sans contestations et conflits, le pays accéda à l’indépendance en 1956, annoncée par le roi sur la place même, devant la Tour Hassan.
La tour est un ancien minaret : elle date de 1150, lorsque le fondateur de la ville impériale de Rabat, le sultan Abu Ya’qub Yusuf II, commença la construction de ce qui devait être le plus grand monument religieux du monde. À sa mort, les travaux se sont arrêtés à la tour de 44 mètres (au lieu des 80 prévus à l’origine), qui a été restaurée pendant la construction des tombes.
Cette fois ci, je n’ai pas le temps de visiter autre chose à Rabat car mon train pour Casablanca part, mais je prévois déjà ma prochaine excursion pour retourner au souk et, surtout, pour retourner à la merveilleuse Kasbah des Oudayas, un ancien camp militaire fortifié du 12ème siècle, également classé au patrimoine de l’Unesco. La dernière fois que j’y suis allée, il y avait des travaux de rénovation : pas de touristes mais des ouvriers qui rafraîchissaient le bleu et le blanc des ruelles et des maisons. Il ne m’a donc pas été possible de visiter aisement la lieu ou le palais royal.
En juin, il y a deux ans, avec Raffaella et Loretta, j’avais cependant passé une matinée intéressante à visiter la ville jumelle, Salé, de l’autre côté du fleuve Bouregreg et qui s’étend vers l’Atlantique. L’histoire de Salé est ancienne : fondée par des explorateurs phéniciens au IIIe siècle avant J.-C., elle a pris différents visages : ville de piraterie (les fameux corsaires de Salé !) notamment contre les Britanniques et jusqu’en Islande et à Terre-Neuve, ville de culture et de résistance contre les protectorats français et espagnols, avec ses bibliothèques et ses édifices religieux. Il y a près de deux ans, Salé se remettait à peine des effets de la pandémie, subissant de plein fouet la surpopulation entassée dans des espaces exigus et privée de la vie communautaire habituelle : son urbanisation ne se prête pas aux mesures d’éloignement et de confinement. Je me promets de revenir pour m’imprégner de la vie trépidante de cette ville étrange que nous avons rejointe depuis Rabat avec l’un de ces bateaux qui font office de taxis collectifs et qui transportent les gens le long du fleuve.
Mon ami m’accompagne jusqu’à la gare de Rabat-Agdal, nous nous disons au revoir, certaines de nous revoir bientôt entre l’Italie et le Maroc, et en 50 minutes j’arrive à CasaPort. En quittant la gare de Casablanca, les klaxons des chauffeurs et la circulation chaotique de la ville me rappellent la différence avec la Rabat calme et ordonnée que je reverrai bientôt, Inshallah.
P.