(in italiano dopo le foto) Entre accords privés avec des amis, en utilisant le réseau de connaissances ou des sites spécialisés, j’ai réalisé une cinquantaine d’échanges de maison. Pour ceux qui aiment voyager beaucoup ou en low cost, c’est sans aucun doute un excellent système. Cependant, il y a d’autres raisons à la base de ce choix : une philosophie de vie qui vous pousse à ouvrir votre maison sans hésiter et à apprécier l’expérience de « vivre la vie des autres », de séjourner pour un certain temps dans leur nid, dans leur quartier, village ou ville. Les échangeurs ont une éthique qui reflète les quelques simples règles affichées sur les sites comme homexchange: ‘séjournez chez les autres comme vous voulez que les autres se comportent chez vous’. Puisque vivre dans une maison avec jardin et terrain près d’un phare en Bretagne est très différent de celui d’un appartement dans une copropriété parisienne, il est important de bien préciser chaque besoin et de laisser des instructions détaillées. Dans l’échange vous pouvez aussi confier vos animaux domestiques (dans mon cas ma chatte Baghera), vos plantes ou votre potager; des amitiés ou des relations de confiance se construisent et chacun veille à ce que l’hôte soit à l’aise et découvre tout ce que son lieu de vie et sa région peuvent offrir. Souvent au début ou à la fin de l’échange on se rencontre autour d’un café ou d’un déjeuner pour le plaisir de partager les expériences.
La pandémie n’a que temporairement arrêté l’envie de reprendre ce mode de déplacement et de voyage; les échanges se sont d’abord multipliés à l’intérieur de sa propre région, puis du pays (beaucoup plus en France qu’en Italie, où traditionnellement il y a moins ‘d’échangeurs’) et ils sont en train de reprendre cet été en Europe aussi. Dans mon appartement parisien, j’accueille une famille andalouse chez qui j’avais déjà séjourné pour un splendide Noël ensoleillé il y a deux ans; moi et mes amis avons au même temps organisé deux échanges en France: un à La Rochelle chez Lydie en Charente Maritime et l’ autre chez Nicolas à Fécamp en Normandie.
Aujourd’hui je vous parle de l’échange en cours à La Rochelle: j’y étais déjà venue (avec un autre échange) pour visiter la ville fortifiée et portuaire et ses alentours avec les belles îles d’Aix et de Ré. J’ai été donc très heureuse d’y revenir cette fois-ci pour rencontrer mes chers amis belges, en vacances à l’Ile de Ré. Après avoir traversé le pont qui relie l’île (il faut éviter les heures de pointe en août à cause des bouchons même en bus!) nous avons loué des vélos. Les splendides pistes cyclables font de l’île un paradis pour les cyclistes : les différents itinéraires traversent villages, vignobles, marais salants et bassins à huîtres dans un paysage vraiment unique.
Le long de la piste, vous pouvez vous arrêter pour une dégustation d’huîtres ou pour acheter du sel ou de la salicorne dans l’un des nombreux kiosques où la coopérative de sauniers ou les producteurs locaux laissent des sachets, des pots à acheter et une boite où les clients déposent l’argent. En fin journée, nous avons emprunté la splendide nouvelle piste cyclable qui longe la mer depuis la plage de la Mer du Nord jusqu’au pittoresque village de Saint Martin en Ré pour un apéritif bien mérité.
A dix minutes en voiture au nord (vers le village d’Esnandes) ou au sud (vers Angoulins) de la ville de La Rochelle, le paysage est particulier avec les baraques à huitres, les cabanes des pêcheurs sur les différentes baies, notamment la Baie de l ‘Aiguillon formé par l’embouchure de la Sèvre Noirtaise. La marée basse fait presque totalement disparaître la mer et les pêcheurs à pied arrivent pour leur activité. Si vous vous installez sur l’une des plages surveillées, un agent de sécurité vient vous rappeler qu’en quelques minutes la marée commencera à monter et qu’il faut se déplacer pour éviter de rester coincé ou de devoir escalader les rochers comme à la plage de la Platère où nous nous sommes reposées après une belle promenade sur le sentier du littoral.
C’est aussi un plaisir de se balader dans la vieille ville et de visiter le Vieux Port avec ses tours, de flâner le long de la promenade et de s’asseoir dans l’un des nombreux bars avec terrasse après avoir montré le pass sanitaire…
Demain on dira adieu ou bien au revoir la maison gentiment mise à disposition par Lydie et nous partirons découvrir le nid de Nicolas en Normandie !
P.
Plage de la Conche, île de Ré Vue de la Tour sur le Vieux port
Tra accordi privati con amici, usando la rete di conoscenze o i siti specializzati, ho effettuato una cinquantina di scambi casa. Per chi ama viaggiare molto o comunque low cost questo è indubbiamente un ottimo sistema. C’è però dell’altro in questa scelta: una filosofia di vita che spinge ad aprire la propria casa senza remore ed a apprezzare l’esperienza di ‘vivere le vite degli altri’, soggiornando un po’ nel loro nido, nel loro quartiere, villaggio o città. Gli “échangeurs” hanno un’etica che riflette le semplici regole espresse nel vademecum dei siti più comuni: ‘vivi nella casa degli altri come vuoi che gli altri si comportino nella tua’. Dato che vivere in una casa con giardino e terreno vicino a un faro in Bretagna è però ben diverso che in un appartamento di un condominio parigino, è importante specificare bene ogni esigenza e lasciare istruzioni dettagliate per la casa. Insieme alla casa si possono affidare animali domestici, piante e orti; si tessono amicizie o relazioni di fiducia e ciascuno ci tiene a che l’ospite si trovi bene e scopra tutto ciò che di bello il proprio posto o regione ha da offrire. Spesso all’inizio o alla fine dello scambio ci si incontra, si scambiano doni come prodotti tipici della propria regione, si prende un caffè o si mangia insieme per il piacere di condividere le proprie esperienze.
La pandemia ha solo momentaneamente fermato la voglia di riprendere questa modalità di spostamento e di viaggio; gli scambi si sono prima moltiplicati all’interno del proprio Paese (molto più in Francia che in Italia, dove tradizionalmente si ‘scambia meno’, poi hanno ripreso anche in Europa).
Questa estate ho ospitato nel mio appartamento parigino una famiglia andalusa presso la quale avevo già soggiornato per uno splendido Natale assolato due anni fa mentre io e i miei amici abbiamo organizzato due scambi in Francia: uno a La Rochelle chez Lydie nella regione dello Charente Maritime e l’altro chez Nicolas a Fécamp, in Normandia.
Oggi vi parlo dello scambio in corso a la Rochelle: ci ero già stata con un altro scambio per visitare la città fortificata e portuale e i dintorni con le belle isole d’Aix e de Ré. Mi ha fatto dunque molto piacere ritornare anche per rivedere i miei cari amici belgi, in vacanza all’Île de Ré appunto. Attraversato il ponte che lega l’isola (da evitare le ore di punta in agosto anche in bus!) abbiamo inforcato le bici e abbiamo percorso l’isola fino al faro ed alla bellissima plage de la Conche con il suo bois retrodunale. Le splendide piste ciclabili rendono l’isola il paradiso dei ciclisti: i vari percorsi attraversano villaggi, vigneti, saline e allevamenti di ostriche in un paesaggio davvero unico. Lungo la pista ci si puo’ fermare per una degustazione di ostriche o per comprare il sale o la salicornia in uno dei tanti banchetti di vendita libera dove la cooperativa o i produttori locali lasciano sacchetti o barattoli e una cassettina dove i clienti lasciano i soldi degli acquisti. Abbiamo infine percorso la nuova splendida pista ciclabile che costeggia il mare dalla plage de la Mer du Nord fino al pittoresco villaggio di Saint Martin en Ré per un aperitivo ben meritato.
A dieci minuti in auto a Nord (verso il villaggio di Esnandes) o a Sud (verso Angoulins) dalla città della Rochelle il paesaggio è particolare con gli allevamenti di ostriche, i trabucchi sulle varie baie, in particolare la Baie de l’Aiguillon formata dalla foce del fiume Sevré. La bassa marea fa scomparire il mare quasi completamente e i pescatori della pesca a piedi arrivano per la loro attività. Se ci si installa in una delle spiagge sorvegliate, qualche addetto alla sicurezza passa a ricordare che in un tot minuti la marea comincia a salire e bisogna spostarsi per non trovarsi incastrati o dover arrampicarsi sulle rocce come alla plage de la Platère dove ci siamo riposati dopo una bella marcia sul sentiero del litorale.
Fa piacere poi camminare nella vieille ville e visitare il Vieux Port con le sue torri, passeggiare sul lungomare e sedersi in uno dei tanti bar con terrazza dopo aver mostrato il green pass…
Domani diremo addio (o forse arrivederci) alla casa gentilmente messa a disposizione da Lydie e partiremo per scoprire il nido di Nicolas in Normandia!
P.