Un train et des poils de chien
Ça y est je suis en vacances !
J’ai pris la place du chien sur le fauteuil du OUIGO que j’ai dégoté à Marne la Vallée résultat une organisation improvisée au pied levé. J’aurai quelques poils blancs collés au pantalon dans deux heures, c’est sûr. Ce sont les poils de « happy », donc pourquoi pas ? cest un bon présage !
Ce qui compte, c’est ce train qui m’emmène et me décolle de mes certitudes, d’une vie rodée, d’une routine qui encrasse. Grâce à lui, je vais là où il fait plus chaud, plus beau, un endroit que les Parisiens auront conquis, eux qui ont déserté Paris depuis quelques jours : au sud !
Pour ces vacances on a plein d’espérances. On espère ne pas entendre parler de Covid, vaccin et pass sanitaire. On espère faire comme avant : s’asseoir tranquillou à la terrasse des cafés, sortir les pieds de ses sandales et les faire bronzer en contemplant son vernis d’été, les oreilles pleines du bourdonnement des cigales. On espère s’émerveiller des couchers de soleil avec rosé, du bronzage qui progresse sur nos visages et jouer la nonchalance en revêtant une jupe longue après la douche du début de soirée.
La mule en cuir claquant le sol, le cheveu encore humide prêt à boucler, le nez au vent pour humer les petits plats que proposent les restaurants, on se laissera porter comme avant, on espère, par l’insouciance des chaudes soirées.
Verdict à la rentrée pour savoir si l’été aura rempli ses promesses !
Flaurence