Catherine e la permacultura

(en français après les photos)

Con Jean e Annie andiamo a Piégon dove una loro amica, Catherine, ci ha invitati a pranzo. Attraversiamo la campagna e tutt’intorno ci sono vigne, e poco distanti, ondulazioni di colline folte di lecci. In prossimità del paese ci imbattiamo in uno dei più brutti monumenti mai visti: la Vendangeuse, un enorme catafalco color terracotta, ma probabilmente in cemento, con enormi palle che vorrebbero essere chicchi d’uva. Ma non ci fermiamo ad ammirarlo e dal finestrino dell’auto ho potuto vedere poco della vendemmiatrice. Peccato, un tale obbrobrio in una terra così bella e armoniosa.

Arriviamo a una grande casa di campagna in arenaria dorata a due piani, ristrutturata e arredata con gusto e amore per i dettagli. Alcuni mobili sono stati restaurati dalla stessa Catherine che sa fare di tutto. I colori sono ben scelti, in armonia con l’insieme, e vengono carezzati dalle lame di luce che entrano dalle persiane accostate per tenere fuori la calura. Nella penombra ci si sente ristorati, i vecchi muri spessi ti accolgono come un grembo. Visitiamo l’atelier di suo marito, Jean Chollet, con il lavoro interrotto dalla sua morte. Il 9 ottobre a Visan ci sarà un vernissage con le sue opere, perché grazie a Catherine, il suo lavoro vive ancora.

Nello scoperto ci sono ovviamente olivi e tanti alberi da frutto, altri scelti per la forma o il colore, come il sommacco, che in autunno diventa vermiglio – è la pianta che rende spettacolare il Carso in quella stagione. Dopo l’aperitivo in un punto panoramico, Catherine ci ha offerto il pranzo sotto la pergola, in una parte del cortile al riparo dal Mistral e ci ha deliziati con una tapenade e un coulis di pomodoro su crostini, un delizioso gigot d’agnello con patate e un saporito tian, con verdure coltivate nel suo orto.

Siccome è una curiosa e coraggiosa sperimentatrice, Catherine ha anche piantato alcune querce da tartufo: sono giovani e per il momento non ci sono ancora risultati, ma sembra che promettano bene, perché hanno già il brulé alla base, e cioè la zona senza vegetazione, una condizione per la crescita dei tartufi. Tra i cipressi, i lecci e i pini, e un’ampia zona vicina alla casa, moltissime peonie, iris, cisti, salvia e altre piante da fiore e aromatiche: in primavera dev’essere uno spettacolo e per gli occhi una gioia per il naso.

Catherine ha studiato la permacultura e la pratica in due piccole zone suddivise in riquadri di 30cmx30 delimitati da cordicelle; melanzane e pomodori, lattuga e bieta, erbe aromatiche e fiori vengono piantati ciascuno in un riquadro, tutti studiati affinché si diano vicendevole supporto. La policoltura protegge le piante dagli agenti patogeni, che invece banchettano nelle monoculture. Nulla va perduto, la concimazione si fa col compost, cioè tutti gli scarti vegetali. Meglio non lasciare terreno libero, perché ci può germogliare una pianta non desiderata: se c’è posto per quella, ce ne può stare una che ci fa comodo. Quando le piante si esauriscono, si fa un altro strato di terreno, i residui produrranno concime per le colture a venire. Se non si intende mettere nulla, bisogna pacciamare la parte incolta, con paglia o erbe secche, per evitare che specie indesiderate ci si insedino.

La permacultura è una filosofia più che un sistema agricolo, che tende all’autonomia delle persone, anche nelle città e con piccoli spazi a disposizione. Fa ampio uso degli scarti e applica la stratificazione che favorisce l’autoconcimazione.

Cercando un pozzo nel suo terreno, Catherine ha scoperto che vi si trova una camera o stanza sotterranea. È completamente coperta e sembra fosse collegata con una galleria a un vicino castello ormai scomparso, probabilmente via di fuga e rifugio segreto in caso di assedio. Il sito è al momento recintato perché c’è pericolo, camminandoci sopra, che il tetto ceda e che qualcuno si faccia male.

Il pomeriggio è inoltrato, la luce si fa radente. Ci congediamo da Catherine e il suo bel regno, ma non è un addio: chissà che l’estate prossima non decida di trascorrere qualche giorno in quel luogo incantevole; la casa è stata ristrutturata non solo con gusto e rispetto, ma anche in previsione di offrire dei soggiorni con iniziazione all’orto in permacultura, con due parti complete di servizi e cucina, per poter svolgere le attività favorite durante il soggiorno.

Catherine et la permaculture

Nous allons avec Annie et Jean à Piégon où leur amie Catherine nous a invités à dejeuner. Nous traversons la campagne et tout autour il y a des vignes et, au loin, des ondulations de collines couvertes de chênes verts. A l’entrée du village nous tombons sur un des plus laids monuments jamais vus: la Vendangeuse, un énorme catafalque couleur terrecuite, mais probablement en beton, avec des énormes balles qui voudraient être des grains de raisin. Mais nous ne nous arrêtons pas pour l’admirer et de la fenêtre je n’ai pas vu la vendangeuse. Dommage, un tel opprobre dans un paysage si beau et harmonieux.

Nous arrivons à une grande maison de campagne en pierres dorées, à deux étages, remodelée et meublée avec goût et beaucoup de soins dans les détails. Quelques uns des meubles ont été restaurés par la même Catherine, car elle sait faire un peu de tout. Les couleurs sont bien choisies, en harmonie avec l’ensemble, et sont caressées par les lames de lumière qui filtrent des jalousies fermées pour tenir la chaleur au dehors. Dans la pénombre on se sent rafraîchi, les vieux murs épais nous reçoivent comme un sein maternel.

Nous visitons l’atelir de son mari, Jean Chollet, avec le travail interrompu par sa mort. Le 9 octobre à Visan il y aura vernissage avec ses peintures, puisque merci à Catherine, son oeuvre continue à vivre.

Sur son terrain il y a bien sûr des oliviers et beaucoup d’arbres fruitiers, mais aussi des arbres choisis pour la forme ou la couleur, comme le sumac, qui en automne se teint de vermeil – c’est la plante qui fait si spectaculaire le Carso dans cette saison.

Après l’aperitif sur un point avec une vue panoramique, Catherine nous a offert le déjeuner sous la tonnelle, dans une part de la cour à l’abri du Mistral et nous a régalé avec une tapenade et un coulis de tomate sur des croûtons, un delicieux gigot d’agneau avec pommes de terre et un tian succulent, tous legumes de son potager.

Mais, puisqu’elle est une expérimentatrice curieuse et hardie, Catherine a aussi planté quelques chênes à truffe: ils sont jeunes et pour l’instant il n’y a pas encore des résultats, mais il paraît qu’elles promettent bien car à la base s’est déjà formé le brûlé, c’est à dire la zone sans végétation, une condition afin que les truffes poussent. Parmi les cyprès, les chênes verts et les pins, un grand espace tout près de la maison, avec une grande varieté de pivoines, iris, cistes, sauge et autres plantes de fleur et herbes aromatiques: au printemps ça doit être un spectacle pour les yeux et une joie por le nez.

Catherine a étudié la permaculture et la pratique en deux petites zones partagées en carreaux de 30cmx30 delimités par des ficelles; aubergines et tomates, laitues e blettes, basilic et fleurs sont plantés chacun dans un carreau, tous étudiés afin qu’ils se donnent support mutuel. La polyculture protège les plantes des agents pathogènes, qui par contre se regalent dans les monocultures. Rien n’est perdu, l’engrais se fait avec le compost, c’est à dire tous les écarts vegetaux. Il vaut mieux ne pas laisser du terrain decouvert, car il y pourrait naître l’indésirable: s’il y a de la place pour ça, il y en aura aussi pour une plante qui nous convient. Quand les plantes finissent leur cycle, on fait une autre couche de terre, les déchets végétaux vont produire l’engrais pour les prochaines cultures. Si l’on ne veut rien planter, il faut toujours pailler la partie non cultivée avec de la paille ou des herbes sèches, pour empechêr que s’y installent des plantes non voulues.

La permaculture est une philosophie plutôt qu’un système agricole; elle tend à l’autonomie des personnes, même dans les villes et avec de tout petits éspaces à disposition. On y emploie beaucoup les residus et on y applique la culture par couches qui favorise l’auto-engrais.

Lorsqu’elle cherchait un puits dans son terrain, Catherine a decouvert qu’il y a une pièce ou salle souterraine; elle est complètement couverte et il paraît qu’elle était reliée par une galerie avec un château voisin qui n’éxiste plus, probablement une voie de fuite et un refuge secret en cas de siège.

Le site est aujourd’hui clôturé car il y a le danger qu’en y marchant dessus, le toit s’effondre et quelqu’un se blesse.

L’après-midi est avancé, la lumière se fait rasante. Nous prenons congé de Catherine et son beau royaume, mais ce n’est pas un adieu: peut-être l’été prochain je pourrais choisir de venir passer quelques jours dans ce lieu charmant; la maison a été remodelée pas seulement avec goût et respectueusement, mais aussi en prevision de proposer des séjours avec initiation au potager en permaculture, avec deux parties complètement autonomes avec cuisine et services, pour exercer ses activités favorites lors des séjours.

Marisa

Author: ragaraffa

Blogger per passione e per impegno, ama conoscere e diffondere le voci delle donne che cambiano.  

One Reply to “Catherine e la permacultura”

  1. Patrizia D'Antonio says: 09/09/2020 at 8:43 am

    Très intéressant !!!

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