Sophie, la Loire et son père

Sophie est en vacances chez ses parents dans le département de la Loire, entre Saint-Etienne et Roanne, et son père qui adore prendre la plume dans son ancien bureau de professeur d’anglais s’est prêté à l’exercice. Formidable candidat que ce jardinier à ses heures, qui a toujours vécu en ces terres vallonnées, pour décrire les subtilités du monde qui l’entoure. Il sait l’observer à sa manière, avec un regard mi-amusé mi-inquiet, toujours enjoué. Voilà son texte:

“Un repas forézien pour une somme modique”

Après avoir traversé Marcilly-le-Châtel, on franchit une pente rude au milieu des vignes et des coteaux du Forez pour atteindre l’auberge de la Césarde. Les cyclistes devront mettre pied à terre mais pourront admirer pendant toute la grimpette la plaine du Forez qui s’étale au-dessous d’eux. 

Après ce raidillon, l’auberge de la Césarde dominée par les restes du  château Sainte Anne offre un panorama incomparable. Le terre plein de l’auberge est doté d’un large parking qui peut s’avérer fort pratique pour les personnes à mobilité réduite. A notre grande surprise, on peut désormais dîner à l’extérieur avec une vue aérienne sur la plaine et les monts du Lyonnais en fond. Nous avons hésité un instant car la salle de restaurant vaut son pesant d’or. A l’intérieur, la cheminée est monumentale et les murs sont comparables à ceux des citadelles. Les longues tables en bois patinées nous invitent à un repas typiquement forézien. 

Nous avons choisi le menu à 14€ car nous tenions absolument aux pommes de terre en barbotons. En entrée un plat de charcuterie locale (pour lequel j’opte systématiquement depuis plus de quarante ans) ou un plat de crudités sont au menu. 

Après les pommes de terre en barbotons,  assiette de fromage ou  desserts  sont inscrits à ce menu fort économique mais savoureux. 

Une assiette de fruits est proposée pour clore le festival.

Nous commandons systématiquement du vin du Forez et prenons depuis déjà quelques temps du Verdier Logel bio (à 18€ la bouteille).

Un endroit marqué par les siècles dans lequel on s’attend à voir débarquer à tout moment un Fanfan-La-Tulipe précédé d’un ou deux carrosses et de quelques écuyers. Si vous ne connaissez pas le Forez, on vous le recommande. Il est préférable de réserver. L’endroit est connu, forcément !

L’ultime avantage des lieux, c’est qu’en cas de panne de batterie (ce fut le cas pour nous ce mercredi), on pousse la voiture sur quelques mètres, après quoi la grande pente qui s’ouvre devant nous permet de relancer le moteur en tout bien tout honneur. 

(mercredi 5 août 2020).

Author: Patrizia D'Antonio

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